Libérer et protéger, la difficile équation à résoudre

À six mois de l'élection présidentielle, les candidats l'ont bien compris : l'agriculture tiendra toute sa place durant la campagne. Les manifestations de l'an passé ont marqué l'opinion publique, qui accorde d'ailleurs un large soutien à “ses paysans”. Et au-delà de l'agriculture, l'alimentation, la santé, l'environnement sont devenus des sujets de débats de société récurrents. Aussi, chacun des sept candidats à la primaire de la droite et du centre s'attelle à rappeler l'évidence avec force : l'agriculture est « une chance et une absolue priorité » pour Bruno Le Maire ; un domaine « stratégique » d'après François Fillon et Nicolas Sarkozy ou encore un « secteur économique majeur » selon Alain Juppé. Baisser les charges Sans surprise, le discours des sept candidats traduit une volonté farouche d'alléger les contraintes, et notamment fiscales, qui pèsent sur les agriculteurs : Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) parle de « baisse d'impôts » et veut aussi alléger la fiscalité sur la transmission d'exploitation. Nicolas Sarkozy souhaite « une exonération totale des charges au niveau du Smic ». François Fillon pr...
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