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Prédation

Loup : « Une situation invivable » pour les éleveurs

Avec plus de 1 380 attaques indemnisées au 6 août 2018, la prédation du loup continue de s'exercer comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des éleveurs. Les responsables syndicaux de la FNSEA et de la FNO sont allés à la rencontre de ces éleveurs "prédatés" qui expriment leur sentiment de tristesse, d'écœurement et de colère face à l'État qui ne leur donne pas les moyens de protéger leur troupeau.
Loup : « Une situation invivable » pour les éleveurs

Zéro attaque sur les troupeaux, cela reste l'ambition des responsables de la FNSEA. Le 27 août, Christiane Lambert, la présidente du syndicat, Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint et Michèle Boudoin, présidente de la FNO (ovin) se sont rendus à Valensole dans le département des Alpes-de-Hautes-Provence pour entendre des témoignages d'éleveurs victimes de la prédation. « Les trois dernières années, la situation était encore vivable, nous n'étions victimes que d'une attaque par an, mais cette année, en juin, nous avons subi trois attaques en moins d'un mois, 37 bêtes sont mortes, nous ne sommes même pas en alpage, une des attaques a eu lieu dans le champ juste en face, à quelques mètres de notre exploitation et de notre habitation », confie Julien Giraud, éleveur ovin à Valensole, aux responsables syndicaux en présence d'Olivier Jacob, préfet du département. Ils sont venus sur le terrain, en Paca, dans cette région “historique” du loup, pour entendre les témoignages des éleveurs. Soutenir les éleveurs victimes Ce déplacement s'est fait en présence de la présidente de l'association des communes pastorales de la région Paca, de Denise Leib...

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