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Loup : l’État simplifie les tirs de défense pour les éleveurs face à la hausse des attaques

L’État français devrait passer d’un régime d’autorisation à un régime de déclaration pour les tirs de défense contre le loup. Une revendication défendue de longue date par les éleveurs et qui suscite de vives oppositions chez les associations environnementales. 

Par Christophe Soulard
Loup : l’État simplifie les tirs de défense pour les éleveurs face à la hausse des attaques
En 2025, le nombre d'attaques de loup a bondi de 25 %, 13 % en zone historique et 60 % en front de colonisation.

Lors de la réunion du Groupe national loup (GNL) qui s’est tenue le 23 septembre à Lyon, Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) en charge du dossier Loup, a fait savoir que l’État allait simplifier le régime de tirs de défense. Jusqu’à présent, la réponse face au loup devait être graduée, en trois étapes. Car si l’on se réfère au Code de l’environnement, (article L415-3), le loup reste une espèce protégée et sa destruction ou tentative de destruction en dehors de certaines règles est punie de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. Offrir un abonnement à Paysans de la Loire  Première étape : les éleveurs, propriétaires d’un permis de chasse et qui subissent une attaque de loup peuvent procéder à des « tirs d’effarouchement » à l’aide de munitions non lét...

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