Accès au contenu
Elevage caprin

Optimiser son propre système

Les systèmes caprins devront eux-aussi s'adapter à l'évolution du climat. Voici quelques éléments de réflexion.
Optimiser son propre système

Au cours de l'assemblée générale du syndicat des éleveurs caprins de la Loire, début décembre, Philippe Allaix, technicien caprin à la Chambre d'agriculture de la Loire, présentait des pistes pour pallier les conséquences du changement climatique. Deux axes d'adaptation sont envisageables :- au niveau de l'offre alimentaire : achats compensateurs, augmentation de la SFP, modification de l'assolement, agrandissement de la SAU, modification de la conduite fourragère, irrigation ;- au niveau des animaux : réduction proportionnelle des animaux, éliminer les chèvres improductives, gestion du renouvellement, achat extérieur du renouvellement. « Il n'y a pas de solution unique pour tout le monde, expliquait Philippe Allaix. A chacun de trouver la bonne combinaison de leviers. » Pour lui, le premier levier d'adaptation est l'optimisation de son propre système : adapter son système au contexte pédoclimatique ; optimiser la valorisation de l'herbe en limitant les gaspillages à la pâture, au stockage et à l'auge ; optimiser les rendements des cultures en quantité et en qualité (dates et doses de semis, fertilisation, dates de récolte)...

La suite est réservée à nos abonnés.