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Filière ovine

Ovinpiades : un Ligérien sélectionné pour la finale

Le 18 décembre, à la Côte Saint-André, les finalistes Rhône-Alpes des Ovinpiades jeunes bergers ont démontré leur maîtrise technique et leur engagement, dans une filière ovine en quête de renouvellement.

Ovinpiades : un Ligérien sélectionné pour la finale
Les deux jeunes Rhonalpins représenteront, à côté d'un autre binôme, la région Auvergne-Rhône-Alpes, lors de la finale des Ovinpiades en février. ©Photo Innovin

Ce 18 décembre, le lycée de la Côte Saint-André (Isère) accueillait la finale territoriale Rhône-Alpes des Ovinpiades jeunes bergers. Des jeunes issus de l’enseignement agricole, âgés de 16 à 24 ans, se sont affrontés lors d’épreuves techniques directement inspirées du quotidien d’un éleveur de brebis.


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Tri électronique, évaluation de l’état sanitaire et corporel des animaux, parage des onglons, choix du bélier ou encore pose de clôture : rigueur, savoir-faire et sens de l’observation étaient au cœur de la compétition. 

La finale lors du Salon de l'agriculture

À l’issue de la journée, Matthéo Jordan, élève au lycée agricole Étienne-Gautier (Loire), s’est hissé à la première place. Déjà finaliste national lors d’une précédente édition et ne pouvant concourir deux années consécutives, il laisse toutefois la qualification nationale à Louis Néel, également du lycée Étienne-Gautier, et à Éloïse Mure-Ravaud, du lycée agricole de Cibeins (Ain). Tous deux représenteront la région Rhône-Alpes au Salon international de l’agriculture à Paris, aux côtés des lauréats d’Auvergne. Quatre jeunes défendront ainsi les couleurs d’Auvergne-Rhône-Alpes face à 36 finalistes venus de toute la France. 


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Au-delà de la compétition, les Ovinpiades confirment l’intérêt d’une jeunesse motivée pour l’élevage ovin. Un signal encourageant pour une filière à un moment clé de sa transmission, avec près de 500 départs et autant d’installations chaque année. Alors que 56 % de la viande ovine consommée en France est importée, l’objectif est clair : produire un million d’agneaux français supplémentaires par an. Le programme Inn’Ovin accompagne cette dynamique, en soutenant l’installation et la formation d’une nouvelle génération d’éleveurs engagés pour le vivant et les territoires.