Accès au contenu
Territoires

Relocaliser la production agricole et alimentaire : une stratégie gagnante

La relocalisation des productions agricoles et alimentaires est en marche. Répondant à une demande sociétale, de nombreuses démarches territorialisées voient le jour, impliquant producteurs, transformateurs, distributeurs, collectivités locales, élus et consommateurs, dans un souci, et c’est nouveau, de durabilité.
Relocaliser la production agricole et alimentaire : une stratégie gagnante

Dossier complet à retrouver dans notre édition papier datée du 31 janvier 2020   « La question de l’ancrage territorial des productions agricoles et alimentaires est ancienne. Ce qui est nouveau, c’est que l’on cherche aujourd’hui à relocaliser pour assurer un approvisionnement local », explique Laurent Trognon, enseignant-chercheur en sciences de gestion à AgroParisTech. Ce dernier a collaboré au projet de recherche sur les systèmes alimentaires du milieu, dits Syam, coordonné par la chambre d’agriculture Auvergne-Rhône-Alpes et l’Isara (école d’ingénieur en agriculture). Pour lui, les premières démarches remontent aux travaux réalisés par des chercheurs de l’Inra et de l’INAO, entre autres, « sur les notions de terroir et de typicité, afin de défendre les indications géographiques ».   « Pendant très longtemps, la relocalisation a été l’apanage des signes de qualité », poursuit Laurent Joyet, en charge des filières alimentaires de proximité et territorialisées à la chambre d’agriculture Aura et référent Syam. Vers le début des années 2000, on a vu se développer les productions bio et l...

La suite est réservée à nos abonnés.