Seules les brebis de réforme maigres sont engraissées

Quatre conditions sont nécessaires afin de dégager une marge (prix de vente auquel sont soustraits les charges d’alimentation et le prix de la brebis estimé en début d’engraissement) de l’ordre de 40 euros en engraissant des brebis de réforme. Si l’une d’elles n’est pas remplie, cette pratique ne présente pas d’intérêt. La première est la note d’état corporel des brebis en début d’engraissement. Ce sont les brebis maigres en début d’engraissement qui génèrent la meilleure marge. Elle s’établit à 42 euros par brebis présentant un état corporel strictement inférieur à 2 (sur une échelle de 0 à 5, de très maigre à très grasse), contre 7 euros pour les brebis en état corporel moyen en début d’engraissement, tous régimes alimentaires confondus. Seules les brebis maigres doivent donc être engraissées (à condition toutefois d’être en bonne santé), les brebis présentant un état corporel moyen étant commercialisées en l’état. La deuxième condition est de n’engraisser que les brebis qui ont suffisamment de potentiel. Afin de ne pas induire des charges d’alimentation trop importantes, une commercialisation quatre mois maximum après le début d’engraissement est alors conseillée,...
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