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Emploi

Travail illégal et fraude au détachement dans le viseur de l'Etat

Au cours d'une visioconférence organisée la semaine dernière, les préfets de région et de départements ont réaffirmé la détermination de l'Etat en matière de lutte contre le travail illégal et le détachement illicite de salariés. Une meilleure coopération des services, un cadre juridique renforcé et des conventions signées avec les responsables professionnels doivent contribuer à sa réussite.
Travail illégal et fraude au détachement dans le viseur de l'Etat

Au lendemain de la conférence de présentation du plan régional de lutte contre le travail illégal 2016-2018, les services de l'Etat ont répété leur ambition : combattre farouchement le travail illégal et le détachement illicite de salariés. « Cette lutte est essentielle car la fraude réduit la protection du travailleur de manière considérable, dans son travail et son hébergement. C'est une atteinte à notre droit social et qui a des conséquences importantes sur les finances publiques », soulignait Henri-Michel Comet au cours d'une visioconférence organisée le 18 juillet.   Le préfet du Rhône et de la région Auvergne-Rhône-Alpes a mis en avant plusieurs types de situations sur lesquelles porte la vigilance : le recours à de faux statuts (faux indépendants, faux bénévoles), le travail dissimulé ("au noir"), les conditions d'hébergement ou encore le détachement international. Pour rappel, « un travailleur détaché est un salarié envoyé par son employeur dans un autre État membre (de l'Union européenne) en vue d'y fournir un service à titre temporaire », selon la définition de la Commission européenne. A l'échelle régionale...

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