Un métier à redorer, un produit à promouvoir

Sur fond d'actualité syndicale chargée, les éleveurs ovins de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes se sont réunis, dans le Puy-de-Dôme, autour de Michèle Boudoin, présidente de la FNO et locale de l'étape (1), de Maurice Huet, éleveur en Saône-et-Loire, et de François Monge, éleveur dans la Drôme, tous les deux vice-présidents de la FNO. En préambule, un état du marché a été dressé. En 2018, la production ovine française est restée relativement stable avec, toutefois, phénomène inédit, une hausse de 2 % des abattages en novembre. Pour Paul Bony, éleveur puydômois, « cette donnée interroge sur le renouvellement du cheptel ». Et d'estimer que la sécheresse de 2018 « aura forcément des conséquences sur la productivité en 2019 ». Côté importations, là-aussi c'est la stabilité qui prévaut. « Depuis 2014, le niveau des importations baisse régulièrement. Cette faible disponibilité de l'offre est une aubaine pour la production française », analyse Maurice Huet. Dans ces conditions, les cours restent stables à des niveaux plutôt corrects. Séduire les jeunes Les responsables ont toutefois les yeux rivés ce qui se passe en ce moment outre...
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