Un milieu d’automne plutôt chargé en parasites

Pierre Autef, vétérinaire praticien à Bellac (Haute-Vienne), indique que la situation est favorable à la reprise d’activité des cycles larvaires des strongles gastro-intestinaux : « Il faut rester vigilant en ce qui concerne les strongles de la caillette, qui peuvent engendrer de mauvaises surprises en automne, période où l’on pense être tiré d’affaire. Être attentif aux signes d’anémie (animal à la traîne, œil blanc…) permet alors de détecter plus rapidement les infestations. Penser également à la grande douve, présente elle aussi, comme le confirment les saisies de foies en abattoir et dont les symptômes sont très voisins. En effet, des brebis ou des agneaux tardifs ont pu pâturer des zones humides à limnées, il y a deux mois lors de la période de sécheresse. Et depuis ce laps de temps, les larves sont devenues adultes et pathogènes ! » Pour limiter les problèmes de résistance, rappelons qu’il est indispensable d’alterner les matières actives des anthelminthiques utilisés. D’autre part, la posologie est adaptée à la brebis la plus lourde. Des coprologies pour mieux traiter Un examen coprologique mesure le nombre d’œufs excrétés...
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