Une nouvelle vie pour les pommes invendues

42 000 tonnes de pommes ne sont pas mises en vente chaque année en France, selon l'Ademe, l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie. Ce chiffre colossal s'explique par une sélection drastique du fruit sur les étals. La pomme est au préalable soumise à un calibrage qui prend en compte son poids et son diamètre, puis elle est contrôlée en magasin sur ses défauts esthétiques (tâches, peau fripée, déformations, etc.). Si le fruit arrive à passer tous ces contrôles, cela ne signifie pas que son avenir est assuré. De nombreuses pommes “parfaites” finissent par s'abîmer et être gaspillées, faute de trouver un acheteur, lors de mauvaises estimations de vente de la part des grossistes et supermarchés par exemple. Dans de nombreux départements, c'est la Banque alimentaire qui récupère tous ces surplus de pommes, directement livrés en cagettes sur des palettes. Ils sont triés et stockés en attendant que des associations viennent les chercher. Ces dons de pommes sont réguliers grâce aux partenariats instaurés avec les grandes surfaces, aujourd'hui réglementées. Très récente, la législation de 2016 empêche désormais qu'une pomme encore consommable...
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