Vendanges : comment être aidé sans tomber dans l’illégalité
Les vendanges approchent et, avec elles, la récurrente question de la main-d’œuvre. Plusieurs occasions de recevoir un coup de main peuvent se présenter. La frontière entre entraide, bénévolat et emploi salarié est pourtant plus stricte qu’il n’y paraît. Un pas de travers et les exploitations prennent le risque de tomber dans le champ du travail dissimulé.

Créé en Angleterre en 1971, le Wwoofing(1) séduit de plus en plus les voyageurs curieux et en quête de liberté. Reposant sur l’accueil de volontaires, souvent étrangers, venus découvrir des pratiques agricoles au sein d’exploitations certifiées en agriculture biologique, ce mode d’accueil est bien différent d’un travail salarié et ne correspond, en tant que tel, à aucun statut légal en particulier en France. La présence de ces voyageurs doit être occasionnelle, sans lien de subordination, ni d’obligation de rendement. Le Wwoofer reste ainsi libre de ses activités : il peut participer aux travaux, mais aussi décider de ne pas le faire. Son rôle n’est pas de répondre à un besoin de main-d’œuvre et il n’est pas rémunéré. Enfin, aucune couverture sociale, ni droit à la retraite n’est prévue. L’accueil doit se faire via l’association Wwoof France, dans le strict cadre de ses objectifs. D’un point de vue juridique, si l...
La suite est réservée à nos abonnés.