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Pâturage

« Viser le moins pire plutôt que le top de la qualité »

Les conditions météo de ces dernières semaines, avec une pluviométrie très abondante, compliquent la gestion du pâturage. L’objectif est de prendre les décisions qui impacteront le moins les performances du troupeau et dégraderont le moins les prairies.

« Viser le moins pire plutôt que le top de la qualité »
Si les animaux ne restent pas longtemps sur une parcelle (deux jours de suite maximum), le pré peut se régénérer et être pâturé à nouveau trois à quatre semaines plus tard. Les photos ont été prises à trois semaines d’intervalle. ©Loire conseil élevage

Les préconisations habituelles en matière de pâturage sont difficiles à suivre cette année, assurent les techniciens de Loire conseil élevage (1). « Nous sommes loin du pâturage idéal. Il faut viser le moins pire plutôt que le top de la qualité comme les autres années », image Stéphane Laurent, conseiller spécialisé en agronomie et fourrages. Habituellement, il est préconisé de faire entrer les animaux dans une parcelle à une hauteur d’herbe de 10 à 12 cm. Cette année, bien souvent, la hauteur est plus importante. Dans un premier temps, il faut s’assurer de la portance du sol avant de faire pâturer un pré. Elle se vérifie en parcourant toutes les zones, et pas en restant à proximité de la barrière. La règle dit qu’il ne faut pas s’enfoncer de plus d’un talon de botte, soit pas plus de 2 à 3 cm. Difficile à respecter ce printemps…  Si la parcelle ne peut pas accueillir les animaux, il convient de la d&...

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