Prévention
Dépistage du Covid-19 : 4 % de positivité

 La Préfecture de la Loire, l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône- Alpes, la Ville de Saint-Etienne, la CPAM de la Loire et le CHU de Saint-Étienne ont organisé, du 13 au 19 janvier, une campagne de dépistage massif du Covid-19. C’est l’heure du bilan. 



 
 

Dépistage du Covid-19 : 4 % de positivité
Le dépistage est un moyen de lutte essentiel contre la propagation du coronavirus. 

Après la période des fêtes de fin d’année propice aux échanges et donc à la propagation du virus, les autorités sanitaires (ARS, CHU de Saint-Etienne, CPAM) et les collectivités locales (Ville, Préfecture) avaient décidé de mettre en place une campagne de dépistage massif du Covid-19. L’objectif était clair : éviter le risque de reprise de l’épidémie. 
Concrètement, 14 centres de dépistage du coronavirus avaient été ouverts pour l’occasion et tous le Stéphanois pouvaient gratuitement se faire tester durant une semaine (du 13 au 19 janvier).
Au total, durant cette campagne, 10 100 tests ont été réalisés, plus des deux tiers dans les centres précités et moins d’un tiers par les professionnels en laboratoires, cabinets ou structures collectives.  Au total, c’est donc 6 % de la population stéphanoise qui a été dépistée. 


Ne rien lâcher sur les gestes barrières


Pas moins de 400 personnes ont été testées positives soit un taux de l’ordre de 4 %. Ces détections ont permis d’isoler les personnes concernées et ainsi d’éviter de fâcheuses chaines de contamination. 
Les personnes qui se sont présentées spontanément dans les centres de dépistage étaient pour la plupart asymptomatiques. Parmi elles, 2 % étaient porteurs du virus. Sans le savoir donc. Plus que jamais, il apparait nécessaire de rappeler que les gestes barrières (lavage des mains, gel hydro alcoolique, port du masque, distanciation physique) sont indispensables pour endiguer, ou au moins freiner, l’épidémie.
La détection précoce demeure un outil précieux pour lutter contre le Covid-19. La campagne a ainsi permis de sensibiliser la population à la stratégie du « tester –alerter - protéger ».
En outre, l’opération a permis de valoriser un savoir-faire local, le test Biospeedia, fruit de la recherche et de l’innovation stéphanoise ; de participer à l’évaluation nationale du test salivaire et de contribuer à constituer un vivier de professionnels et d’étudiants formés à la conduite d’une opération de dépistage.
Nouvelle campagne en févier 
Les partenaires ont annoncé la tenue d’une seconde campagne de dépistage du 22 au 28 février (après les vacances scolaires donc). Le dispositif sera adapté selon les leçons tirées lors de la première campagne. 
 
D’après un communiqué de la Préfecture de la Loire.