Selon l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), la récolte française de miel 2023 s’élèverait à environ 20 000 tonnes, soit un tiers de plus qu’en 2022, grâce aux pluies de fin de printemps et de début d’été.
La récolte française de miel 2023 serait en nette hausse cette année pour atteindre 20 000 tonnes, selon Christian Pons, président de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). Elle serait donc très nettement supérieure à celle de 2022 estimée à 14 000 tonnes et doublerait par rapport à celle de 2021 ou elle avoisinait à peine les 10 000 tonnes.
« Contrairement à l’Italie ou à l’Espagne où les récoltes de miel sont catastrophiques, la France a eu une chance inouïe de pouvoir bénéficier de pluies en fin de printemps et en début d’été et d’éviter une canicule prolongée en début juillet », explique Christian Pons. Sans ce concours de circonstances, le bilan de la saison apicole aurait été des plus médiocres, souligne l’Unap qui observe que le bouleversement climatique « handicape fortement les apiculteurs ».
Les volumes récoltés varient cependant fortement selon les fleurs et les régions. Hormis dans la moitié nord ou les récoltes de printemps comme le colza ont été bonnes, les miellées de garrigues, de romarin ou de thym ont été médiocres ou des plus réduites. En revanche, la miellée d’acacia a été bonne notamment en Bourgogne et dans l’Est mais parfois très réduite comme dans le Sud-Ouest ou des gelées tardives ont réduit la récolte à néant. Les pluies du printemps ont favorisé les récoltes de miel de montagne, de miel polyfloral, de tilleul, de ronce, de sapin, puis de sarrasin ou de bruyère. Dans les zones de luzerne ou de sainfoin, plantes qui résistent bien aux rigueurs du climat, les apiculteurs ont pu effectuer une nouvelle fois de très belles récoltes.
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