La Chambre d’agriculture de la Loire et Loire conseil élevage proposent un suivi hebdomadaire de la croissance de l’herbe pour aider les éleveurs ligériens à bien maîtriser le pâturage et la récolte de l’herbe.
Les sommes de températures depuis le 1er février et le cumul pluviométrique sur le mois de février dans le département sont les suivantes (au 28 février) :
- Bard, 137°C, 24,2 mm ;
- Burdignes, 78°C, 69,4 mm ;
- Noirétable, 142°C, 99 mm ;
- Saint-Sauveur-en-Rue, 131°C, 44,9 mm ;
- Saint-Georges-en-Couzan, 157°C, 23 mm ;
- Violay, 133°C, 49 mm ;
- Fourneaux, 170°C, 39,1 mm ;
- La Valla-en-Gier, 165°C, 22,4 mm ;
- Panissières, 163°C, 32,2 mm ;
- Arthun, 176°C, 11,8 mm ;
- Balbigny, 184°C, 19,6 mm ;
- Nandax, 184°C, 30,8 mm ;
- Pélussin, 189°C, 56,5 mm ;
- Savigneux, 179°C, 10 mm ;
- Veauchette, 183°C, 12 mm.
Repères des sommes de températures :
- apport de lisier : huit semaines minimum avant utilisation ;
- apport de fumier : trois mois avant utilisation ;
- apport minéral, si besoin : entre 200°C base 1er janvier et 200 °C base 1er février.
A faire selon la somme des températures :
- montagne et plateaux : les premiers apports minéraux vont pouvoir commencer à 700-800 m d’altitude. Le fumier sur prairies doit être épandu, alors que les apports de lisiers peuvent se poursuivre.
- coteaux et plaine : les 200°C cumulés depuis le 1er février seront atteint en fin de semaine. Les conditions sont réunies pour réaliser les apports.
- plaine et coteaux : la sortie des animaux se précise. Faire un tour des parcelles permet de décider sur quel paddock débutera la mise à l’herbe selon la portance, la hauteur d’herbe, les résidus hivernaux…
Hauteur d’herbe :
- Saint-Marcel-de-Félines (490 m d’altitude) : de 5 à 8 cm de hauteur d’herbe ; mise à l’herbe prévue mi-mars avec sept ou huit vaches et leurs veaux.
A retenir pour cette semaine :
- entre 40 et 50°C cumulés la semaine dernière sur le département, avec peu de précipitations. Cette semaine s’annonce identique ;
- si besoin, apporter l’azote minéral afin de ne pas retarder la mise à l’herbe ;
- penser à réaliser une analyse de lisier afin d’en connaitre la valeur et d’ajuster au mieux le complément minéral ;
- le passage de la herse de prairie n’est pas indispensable : raisonner au cas par cas, l’ébousage est plus efficace à l’automne.
Pierre Vergiat, Chambre d’agriculture de la Loire
Stéphane Laurent, Loire conseil élevage
