FDSEA et Jeunes agriculteurs
Partageons les espaces publics et non privés !

Ces dernières semaines, les intrusions dans les parcelles agricoles ont été au cœur de l’actualité ligérienne. FDSEA de la Loire et Jeunes agriculteurs Loire ont réagi dans un communiqué de presse.

Partageons les espaces publics et non privés !

Les agriculteurs ligériens observent, depuis le premier confinement, « une augmentation des utilisateurs de nos campagnes » estiment la FDSEA de la Loire et Jeunes agriculteurs Loire : véhicules motorisés (motos, quads, 4x4), cyclistes, promeneurs à pied. Ceux-ci pratiquent souvent leurs loisirs sur des chemins et des terrains publics. « Mais parfois, ils empruntent des chemins privés, des parcelles agricoles et forestières. » Face à ce phénomène grandissant et à l’approche de la période estivale, synonyme de vacances, le syndicalisme majoritaire ligérien souhaite apporter leur point de vue et rappeler les responsabilités de chacun.

Pour lui, souvent, l’incivilité « tient plutôt de la négligence : une barrière non refermée, un pré traversé par quelques marcheurs, un chemin qui se finit devant un pré ou un champ cultivé sur lequel le promeneur cherche à ressortir de l’autre côté... » Néanmoins, « ces attitudes ne sont pas correctes ». Pour les responsables syndicaux : « La plupart du temps, avec de simples échanges et des explications aux oreilles attentives de nos visiteurs, cela suffit à éviter la répétition de leur infraction. » Cependant, il arrive que des conflits soient portés en justice. « Nous ne devons pas et nous ne voulons pas en arriver là ! ».

Concernant les véhicules motorisés, « force est de constater une augmentation des rodéos sauvages. Des conducteurs de 4x4 et des motards s’en donnent à cœur joie » et « considèrent les parcelles agricoles comme des terrains de moto-cross », mettant à mal l’outil de production des agriculteurs. « Ces personnes sont hors la loi. Nous restons perplexes face à leur manque de respect ! Courir sur les terrains agricoles, c’est saboter le travail effectué depuis des mois par les agriculteurs : préparation du sol, semis, fertilisation...). La récolte sera pénalisée en termes de rendement et de qualité. Sans compter le risque de dégradation pour le matériel de récolte et celui de la remise en état de la parcelle. »

Chemins publics

FDSEA et JA rappellent que les chemins publics sont référencés sur le cadastre. « Ce document est accessible sur les sites gouvernementaux ou en mairie. Les chemins privés, comme leur nom l’indique, sont privés, réservés aux ayant droits et sont donc interdits au public. » Ainsi, le syndicalisme précise que « en cas du non-respect de cette loi, le visiteur enfreint le code rural. En cas d’intrusion, les propriétaires et locataires peuvent en informer la mairie, la brigade de Gendarmerie ou le commissariat de Police ».

D’ajouter : « Nous, exploitants agricoles, faisons au mieux pour signaler nos terrains : clôtures, barrières, panneaux signalétiques… Nous comptons sur le bon sens de chacun pour à la fois respecter la loi et avant tout respecter notre profession qui s’attache à nourrir notre pays ».

LGF, d’après communiqué