Foire de la Sainte-Catherine
Réorganiser en interne la manifestation baldomérienne
Lundi 25 septembre, deux mois jour pour jour avant le lancement de la nouvelle édition de la foire de la Sainte-Catherine, un point presse était organisé à la mairie de Saint-Galmier. L’occasion de revenir sur la manifestation et d’aborder les différents changements à venir.
Deuxième foire agricole de la région (après celle de Beaucroissant, en Isère), la foire de la Sainte-Catherine s’est inscrite dans le patrimoine baldomérien depuis le Moyen-Âge. Chaque 25 novembre, comme le veut la tradition, la ville de Saint-Galmier s’active, les rues s’animent et les visiteurs déambulent.
Pour cette nouvelle édition, une conférence de presse était organisée deux mois en amont de la manifestation pour en donner les grandes lignes et informer des nouveautés. Le maire de Saint-Galmier, Philippe Denis, après avoir brièvement recontextualisé ce temps fort du paysage ligérien, a fait part d’un changement conséquent en matière d’organisation : « La délégation de service public s’achevait en juin et nous avons souhaité nous réapproprier la foire, d’où notre slogan ”La foire reprend racine”. Nos services reprennent ainsi l’intégralité de son organisation, accompagnés d’une structure qui a la maitrise de ce type d’évènements, à savoir Loire actions (également organisateur de la Foire de Saint-Étienne). » Justifiant ne pas avoir été pleinement satisfaits du précédent délégataire, il expliquait vouloir ainsi « repartir presque d’une page blanche ».
Si l’on voit apparaitre sur bon nombre de visuels l’expression « entre tradition et modernité », c’est bien pour rappeler que malgré un changement drastique en matière d’organisation, l’ADN de la foire sera conservé.
L’édile faisait ensuite état de la volonté d’apporter chaque année de la nouveauté, afin de « donner envie aux gens de venir, d’améliorer l’accueil des exposants et de les fidéliser ». Ceci en précisant qu’il faut « permettre la symbiose et l’adéquation avec les commerçants sédentaires, prioritaires sur les emplacements devant les boutiques ». Hervé Maitre, directeur général de Loire actions, précisait quant à lui que le nombre d’exposants n’est pas encore définitif, « car nous prévoyons d’aller en chercher des nouveaux ». Il ne manquait pas de rappeler la nécessité de prendre en considération le monde associatif, qui profite de la popularité de cette manifestation pour venir organiser et se faire connaitre.
Place des Roches et Halle des saveurs au cœur de la foire
Au programme des nouveautés de la foire de Sainte-Catherine version 2.0, la place des Roches retrouvera un rôle prédominant. Celle-ci, rénovée depuis quelques mois seulement, sera au cœur de la manifestation. Elle sera le théâtre « d’un pôle nature, au sein duquel on trouvera de la vente de végétaux en tous genres, la présence du lycée de Montravel, une mini-ferme, le Sima Coise ou encore la Fédération des chasseurs de la Loire (FDCL) », détaillait Guy Berne, adjoint aux foires et marchés. Il annonçait, dans le même temps, la reconduction du pôle des chevaux de trait, route de Bellegarde, avec la présence d’un maréchal ferrant et d’une exposition.
La Halle des saveurs fera elle aussi l’objet d’une réorganisation, avec un accent mis sur le local : « Elle regroupera des producteurs de la métropole stéphanoise, car nous avons fait le souhait de mettre en avant la consommation locale. Nous voulons mettre en exergue ces gens qui travaillent et passent beaucoup de leur temps pour produire de la qualité », confiaient, de concert, les organisateurs.
Avec cette réappropriation de la foire de la Sainte-Catherine, Hervé Maitre confiait qu’il faudra toutefois laisser du temps au temps : « Tout ne sera peut-être pas parfait, mais les années suivantes n’en seront que meilleures. Cette manifestation est essentielle parce qu’elle est gratuite et permet à chacun d’y venir avec ses moyens. Elle est une fête rurale et populaire. »