Du vendredi 17 au lundi 20 mars
Comice de Feurs : des premiers signaux encourageants

Dans quelques jours, les portes des écuries du centre-ville de Feurs s’ouvriront pour accueillir animaux, éleveurs, acheteurs et visiteurs pour l’édition 2023 du comice agricole. De quoi sera faite la 139e année de cette manifestation ? Quelles sont les premières tendances ? Quelles incertitudes demeurent ?

Comice de Feurs : des premiers signaux encourageants
Les écuries du comice de Feurs hébergeront pendant trois jours (du 17 au 19 mars) les animaux d’une centaine d’élevages de la Loire et des cantons limitrophes. Les organisateurs espèrent qu’elles accueilleront aussi de nombreux visiteurs.

Mardi soir, le président de l’Association du comice agricole de Feurs, Pierre Dosson, réunissait une nouvelle fois son équipe pour transmettre les dernières informations concernant l’édition 2023 de la manifestation et finaliser l’organisation. Tout sera prêt pour accueillir les animaux et les éleveurs vendredi 17 mars très tôt le matin dans les écuries du centre-ville de Feurs. Ils en repartiront dimanche 19 en fin de journée. La foire-exposition, organisée dans les rues par la mairie de Feurs, se prolongera jusqu’au lundi soir.

Les membres de l’association sont à l’œuvre depuis plusieurs mois pour préparer les concours d’animaux et toute la logistique permettant au week-end de se dérouler dans de bonnes conditions, tant pour les exposants que pour les visiteurs. Les inscriptions sont closes depuis plusieurs jours et les organisateurs peuvent annoncer quelques chiffres : 152 animaux de boucherie charolais et croisés ont été enregistrés par 52 élevages de la Loire et des cantons limitrophes ; 48 animaux de boucherie limousins seront présentés par 14 élevages ; le concours d’agneaux de boucherie recense 40 cases de quatre agneaux chacune ; une dizaine de cases de reproducteurs (béliers, brebis, agnelles) viendront compléter l’exposition ovine ; du côté des reproducteurs bovins, 9 mâles charolais et 8 limousins ont été inscrits par respectivement 3 et 5 élevages. Des chiffres qui rassurent le président Dosson et les responsables des concours, qui craignaient une baisse des effectifs. Des éleveurs fidèles ont à nouveau inscrit des animaux, alors que d’autres, absents depuis quelques années, reviennent. Preuve que le comice attire toujours autant.

Les écuries seront accessibles aux visiteurs le vendredi après-midi, une fois que tous les animaux seront installés (à partir de 13h30). Des enfants de classes primaires foréziennes feront également le déplacement pour découvrir l’exposition mais surtout La ferme aux enfants (ouverte jusqu’au lundi midi).

Le samedi matin, les opérations du jury se dérouleront à huis clos. Visiteurs et acheteurs pourront pénétrer dans les écuries à partir de 10h30. Les animaux seront visibles jusqu’en fin de journée. Les portes des écuries ouvriront à nouveau le dimanche matin, vers 9 heures, pour se refermer définitivement à 18 heures.

Partenaires fidèles

Une partie des membres de l’association a été mobilisée pour vendre des billets d’entrée aux entreprises du territoire. Le chiffre de 5 500 était dépassé mardi soir ; il pourrait avoisiner les 6 000 dans quelques jours. Il s’agit-là d’une autre source de satisfaction pour l’équipe de Pierre Dosson. Les entreprises sont fidèles au comice. Les soutiens financiers sont également reconduits par la plupart des partenaires.

Plusieurs incertitudes demeurent néanmoins, à commencer par la présence d’acheteurs et les prix de vente des animaux. Dans un contexte de conjoncture compliquée pour l’agriculture (hausse des charges notamment) et de cours de la viande soutenue, il est difficile pour les organisateurs de se prononcer sur le commerce des animaux de haute qualité bouchère dans les écuries du comice.

La météo est elle aussi imprévisible. Même si la pluie est attendue par le milieu agricole, elle n’est pas forcément la bienvenue au comice, et particulièrement pour la foire-exposition. Soleil, nuages, intempéries et température ont une influence sur la fréquentation de la manifestation.

Lucie Grolleau Frécon