Ainés
Une nouvelle structure pour favoriser le maintien à domicile

Ce samedi 3 juin, les élus locaux, départementaux et régionaux, mais aussi les acteurs sociaux et médicaux locaux étaient réunis à Saint-Maurice-en-Gourgois pour l’inauguration officielle d’une nouvelle Marpa. Une nouvelle structure qui permettra d’accueillir les ainés encore autonomes dans les meilleures conditions.

Une nouvelle structure pour favoriser le maintien à domicile
Ce samedi 3 juin, le maire Bernard Bonnet a inauguré la nouvelle Marpa. Les invités ont ensuite pu visiter les locaux.

Après la découpe officielle du ruban inaugural de la nouvelle Maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie (Marpa), le maire de Saint-Maurice-en-Gourgois, Bernard Bonnet ouvrait son discours sur une touche d’humour sur la météo incertaine des derniers jours, puis poursuivait en remerciant toutes les personnes présentes ou excusées, investies dans ce projet ; il conclura d’ailleurs sa prise de parole avec ces mots : « Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin ! ».

 

Née en 2016 d’un constat commun aux communes alentours, du manque de structures d’accueil pour personnes âgées. Alors que la commune affiche un âge moyen plus bas que ses voisines, M. Bonnet est fier de pouvoir offrir à ses riverains les plus âgés la possibilité de « se loger sans s’éloigner de ses proches et de son environnement, dans un établissement abordable, de qualité, confortable et attentif et respectueux envers les ainés. » Ce projet s’inscrit dans la continuité des volontés exprimées par le Département de la Loire (représenté par la conseillère départementale du canton, Sylvie Bonnet), de promouvoir et de favoriser le maintien à domicile. Pour autant, le bâtiment n’a pas été simple à faire sortir de terre. Pour un coût total de 2,5 millions d’euros, il a nécessité plusieurs années de mise en œuvre, avant même le début de sa construction. « Malgré tout, il est bel et bien prêt à accueillir des résidents, avec des tarifs maitrisés », précise Régine Chazal, présidente de l’association en charge de la gestion de la Marpa.

Autonomie et confort

Les résidants peuvent y entrer et sortir de manière totalement indépendante et même recevoir des proches ou intervenants extérieurs tels que des livreurs, infirmiers, médecins, employés de ménage, etc. De même, au sein de la structure, il est possible pour chacun de faire sa propre cuisine et vivre indépendamment du reste des habitants. En revanche, il est bien sûr plus agréable de vivre en communauté : Henry Jouve, président de la Mutualité sociale agricole d’Ardèche-Drôme-Loire (MSA ADL) soulignait lors de l’inauguration : «  C’est terrible de vieillir, mais ça l’est encore plus lorsqu’on est seul. » Une cuisine professionnelle est aménagée et un menu est fixé chaque semaine par les deux employées de la Marpa, avec des repas sur demande pour les personnes qui le souhaitent. Enfin le service de buanderie est également assuré par les agents d’accompagnement, qui sont par ailleurs présents en permanence la journée et disponibles à la demande la nuit, grâce à un système de téléassistance.

Des espaces salon, restauration, jeux de société, détente et autres sont mis à disposition de chacun dans les communs, alors que chaque appartement est constitué d’une pièce à vivre avec petite cuisine, d’une salle de bain accessible aux personnes à mobilité réduite (normes PMR), d’une chambre pouvant accueillir un lit double ainsi que d’une petite terrasse aménageable.  

La Marpa confère un cadre de vie agréable : elle est implantée au cœur du village et dispose d’espaces verts extérieurs. Elle abrite aujourd’hui six personnes dont seulement un homme, et atteindra 100 % de remplissage lorsque les 23 logements de 34 à 46 m2 (22 T1bis et un T2) seront investis. Selon la présidente de l’association, Régine Chazal, la structure devrait afficher complet d’ici décembre, si le rythme des emménagements se poursuit ainsi.

Le projet d’une nouvelle Marpa est en cours à Pommiers-en-Forez. Il s’agirait de la quatrième du département, de la dixième sur le territoire Ardèche-Drôme-Loire.

Clara Serrano