Accès au contenu
Territoire

L’abattoir, maillon indispensable des filières

La France conserve encore de nombreux abattoirs même s’il existe un déséquilibre géographique avec une forte concentration notamment dans le Grand Ouest. La Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes, deux grandes régions d’élevage, disposent d’outils d’abattage allant de grands sites industriels adossés à des groupes coopératifs ou privés, des abattoirs dits intermédiaires et souvent multiespèces à de toutes petites structures utilisées par des éleveurs pratiquant la vente en circuits courts. Panorama.
L’abattoir, maillon indispensable des filières

Dossier complet à retrouver dans notre édition papier datée du 7 février 2020   La région Auvergne-Rhône-Alpes se partage 42 sites d’abattage en espèces bovines, ovines et porcines pour un tonnage de plus de 300 000 t de viande produites, selon les derniers chiffres de la Draaf (1). Parmi ceux-ci, on recense onze abattoirs avec une activité supérieure à la moyenne régionale (7 300 t) dont deux sont spécialisés en porcins (Ain et Allier) et six spécialisés en bovins (Allier, Loire et Haute-Savoie). Sept abattoirs sont de taille moyenne et multi-espèces et 24 abattoirs sont de petite taille avec moins de 3 000 tonnes. « Ces derniers jouent la carte de la proximité, sont souvent multi-espèces et situés en zone de montagne où l’on produit plutôt des animaux maigres », précise le service statistique de la Draaf Aura.     Les départements du nord de la région concentrent les deux tiers des abattages. L’Allier contribue pour 35 % de l’activité d’abattage grâce à une forte activité...

La suite est réservée à nos abonnés.