Fête du lait
Races laitières : vers un concours début juillet

Que de rebondissements pour la Fête du lait en raison du Covid-19. La décision a été prise, la semaine dernière, lors de l’assemblée générale de l’Adpel, qu’elle prendrait uniquement la forme d’un concours départemental de races laitières, ce début juillet. Sous réserve bien évidemment de l’autorisation préfectorale.

Races laitières : vers un concours début juillet
L’unanimité s’est faite autour de l’idée que l’Adpel se charge de l’organisation d’un concours départemental de races laitières en 2021, un concours qui se voudrait très simple et à budget restreint.

C’est une assemblée générale statutaire de l’Adpel (Association départementale pour le développement et la promotion de l’élevage laitier de la Loire) très succincte qui s’est tenue mercredi 3 mars à Chalain-le-Comtal en raison de l’activité limitée, pour ne pas dire nulle, sur l’année 2020 en raison de l’épidémie de Covid-19. Génilait n’avait pas pu se tenir, la Fête du lait non plus. A l’image de la Loire, les concours d’animaux dans les départements voisins ont également été annulés ; les stalles pour loger les animaux, qui sont propriétés de l’Adpel, n’ont donc pas été louées. Des frais de fonctionnement ont été enregistrés dans les comptes, tout comme le versement annuel pour les associations de races du département, sans recettes en face.

D’une fête à un concours

Les éleveurs et représentants de structures d’élevage présents autour de la table (associations des races Prim’holstein, Montbéliarde, Simmental, Coopel, Sicarev, GDS, Chambre d’agriculture et Loire conseil élevage) souhaitent tourner la page de l’année 2020 et se projeter sur 2021. Ce fut l’objet de la suite de la réunion, avec comme sujet principal le concours départemental de races laitières. Il faut savoir que la Fête du lait est organisée tous les deux ans, sous la responsabilité d’un comité de développement (souvent qui constitue un comité d’organisation) différent à chaque fois. Cet événement, à la fois grand public et professionnel, accueille le concours départemental de races laitières, qui, lui, est organisé par l’Adpel.

Lors de l’assemblée générale de l’Adpel, son président, Guy Cizeron, a indiqué que les organisateurs de la Fête du lait 2021 à Usson-en-Forez ont fait savoir qu’ils se désengageaient de cet événement (qui se voulait festif), après qu’il ait été reporté de 2020 à 2021 et alors que l’incertitude demeure pour septembre 2021 vis-à-vis de l’accueil du public. Les présidents des associations de races ont fait savoir que leurs adhérents ne veulent pas attendre 2023 pour une prochaine édition et qu’ils tiennent à un concours de vaches laitières en 2021. Pour mémoire, en mai 2020, il avait collégialement été décidé (comité d’organisation, Adpel, Chambre d’agriculture) que la Fête du lait à Usson-en-Forez se tiendrait en 2021 et la suivante en 2023. Ainsi, la semaine dernière, l’unanimité s’est faite autour de l’idée que l’Adpel se charge de l’organisation d’un concours départemental de races laitières en 2021, un concours qui se voudrait très simple et à budget restreint.

Un début d’organisation

Une fois cette décision prise, il a fallu aborder les modalités d’organisation. De nombreuses questions ont été mises sur la table, à commencer par la date, le lieu, la forme, le budget…, tout en ayant en tête les nombreuses incertitudes relatives à l’évolution sanitaire et les mesures qui pourraient en résulter et s’appliquer à un tel rendez-vous. Le concours départemental de races laitières se voulant être un événement professionnel, la proposition qu’il se tienne en semaine a été faite et acceptée. La date du mercredi 7 juillet a été retenue, date à laquelle aurait dû se tenir Génilait, la manifestation dédiée à la génétique laitière du département. La demande a été faite à Coopel pour que son site de Chalain-le-Comtal accueille le concours de races laitières, comme cela se fait pour Génilait chaque année. La porte n’a pas été fermée, mais des contraintes logistiques sont à prendre en compte.

Bien évidemment, les membres de l’Adpel ont conscience qu’un tel événement est soumis à autorisation préfectorale. Ils ont fait le choix de constituer des commissions pour, dans un premier temps, tracer les grandes lignes de ce concours et étayer leur dossier qui sera présenté aux services de l’Etat. La majorité des personnes présentes autour de la table ont manifesté une forte motivation pour préparer ce concours, tout en sachant qu’il pourrait leur être demandé de l’annuler selon la situation sanitaire en France avant l’été. « Dans le doute, autant essayer d’avancer », étaient-ils plusieurs à intervenir.

 

Lucie Grolleau Frécon