Les attaques répétées du loup mettent la profession en colère

Les étés se suivent sans que la situation des éleveurs ne s’améliore face aux dégâts provoqués par le loup. Au cours de l’été, la prédation sur des ovins, des caprins, voire des veaux ou génisses, a généré une grande tension chez les éleveurs exposés. À la fin août 2019, selon les chiffres les plus récents que nous avons pu recueillir, le nombre d’animaux prédatés du loup s’élève à 3 406 victimes indemnisées et 4 872 victimes constatées. « C’est la première année où nous observons une légère baisse des victimes de la prédation, explique Claude Font, élu de la Fédération nationale ovine (FNO) en charge du dossier loup. Nous estimons que les tirs de défense ont joué un rôle dans ce premier recul, mais ces chiffres sont encore bien trop élevés. » Plus de victimes en Auvergne-Rhône-Alpes Pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, à la fin août, on compte 1 464 victimes constatées et, à l’inverse de la tendance nationale, le nombre de victimes constatées est plus important qu’en 2018. Sur le mois de septembre, le loup a également fait de nombreuses victimes dans les Savoie et en Isère. Pourtant, ce sont les éleveurs des Alpes-de-Haute-Provence...
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