Ce 19 janvier, c’est la journée internationale du pop-corn. Aussi nébuleuse soit la légitimité d’en faire une journée-évènement, l’occasion ne peut être plus belle que celle-ci pour se pencher sur ses origines et la raison de sa popularité.
Car, lorsque l’on pense cinéma ou soirée films entre amis comme en famille, le réflexe de prendre un gobelet pour les plus raisonnables, un seau pour les plus gourmands, n’étonne personne. Bien au contraire !
Le mot « popcorn » entre dans le dictionnaire des américanismes en 1848. Pourtant, ce n’est qu’en 1893 que Charles Cretor, confiseur américain, le popularise. Il invente un chariot à vapeur capable notamment de préparer le pop-corn. Présenté à l’exposition universelle, un homme d’affaires décide d’en acheter la licence pour tout le pays. La machine à pop-corn ou « popper » devient alors synonyme de fête : cirque, fête foraine, événement sportif ou encore meeting politique.
La Covid met son grain...de maïs
Mais le pop-corn arrive sur le tard dans les cinémas qui souhaitaient séduire une clientèle relativement aisée, empruntant alors les codes du théâtre. Il est, par la suite, devenu – sans cesser de l’être - un accompagnement emblématique lors des séances. Mais depuis ce 3 janvier, en raison du contexte sanitaire et pour freiner ainsi la circulation du Covid, manger et boire dans les salles de cinéma était interdit pendant a minima trois semaines.
Si vous êtes malgré tout un aficionado du maïs soufflé, il vous est possible de cultiver vous-même votre maïs. Pour ce faire, sélectionnez un maïs doux, caractérisé par une forte teneur en sucre. Semez en pleine terre de mi-avril à mi-juin en plusieurs fois pour augmenter les chances de réussite de sa culture. Il faudra patienter entre 70 à 120 jours entre le semis et la récolte du maïs doux. Le reste se jouera dans votre micro-ondes.
