particuliers : pour bien préparer la fête musulmane de l’Aïd el-Kébir
Pour bien préparer la fête musulmane de l’Aïd el-Kébir

Les services départementaux de l’Etat font part des consignes et de la réglementation à respecter pour que la fête musulmane de l’Aïd el-Kébir se déroule dans de bonnes conditions.

Pour bien préparer la fête musulmane de l’Aïd el-Kébir
La vente de moutons vivants à des particuliers est interdite du 19 juin au 24 juillet 2022 inclus et le transport des moutons par un particulier est interdit du 19 juin au 24 juillet 2022.

La fête religieuse musulmane de l'Aïd al-Adha aura lieu autour du dimanche 10 juillet (date définie ultérieurement). Comme chaque année, les services de la préfecture de la Loire insistent pour que cette fête se déroule « dans le respect des réglementations sanitaire, environnementale, commerciale en vigueur ainsi que dans le respect des réglementations relatives à la protection animale ».

Ainsi, ils rappellent, dans un communiqué, que « l’abattage de moutons et de bovins en dehors d’un abattoir agréé est interdit de tout temps » ; « la vente de moutons vivants à des particuliers est interdite du 19 juin au 24 juillet 2022 inclus, en application de l’arrêté préfectoral du 17 mai 2022 » et « le transport des moutons par un particulier est interdit du 19 juin au 24 juillet 2022 ».

Pour les particuliers

Pour les particuliers désirant effectuer une commande pour l'Aïd, il convient de réserver le mouton vivant qui sera abattu dans le cadre d’une filière régulière (détenteur déclaré à l’établissement de l’élevage). La préfecture précise que « chaque animal doit être identifié par un repère agréé sur chaque oreille » et que « seul l’éleveur lui-même ou un transporteur spécialisé peuvent assurer le transport du mouton jusqu’à un abattoir agréé, et ce dans des conditions conformes au bien-être animal ». L’animal pourra ensuite être récupéré après inspection vétérinaire et estampillage de la carcasse. Le numéro du repère permettra de récupérer la carcasse de l’animal qui aura été choisi sur pied.

Pour l’achat d’une carcasse d’un animal abattu rituellement, la préfecture conseille de « toujours vérifier que l’estampille vétérinaire est bien présente ». Elle précise que plusieurs solutions sont possibles pour cet achat : faire appel à l’une des boucheries spécialisées en viande hallal du département, commander son animal dans une filière autorisée (super et hypermarché, site internet de la grande mosquée de Lyon…) ou contacter notamment les établissements ou associations de la Loire :

- abattoir de proximité d’Andrézieux-Bouthéon (ovins), Tél. : 06.98.40.80.28 ;

- société La bouchère, La Talaudière (ovins), Tél. : 04.77.53.35.09 ;

- Société forézienne d’abattage (bovins uniquement fournis par l’abattoir), Feurs, Tél. : 04.77.26.40.22 ;

- abattoir de Charlieu (ovins), Tél. : 04.77.60.04.97 ;

- Association culturelle des musulmans de Montreynaud Saint-Etienne (ovins), Tél. : 06.63.19.11.59 ou 06.72.06.30.83.

Les services départementaux de l’Etat précisent qu’il convient de prendre directement, et au plus tôt, contact avec ces établissements pour toute réservation et rappellent que « des pratiques alternatives au sacrifice sont possibles : don ou offrande ».

Pour les éleveurs

Les éleveurs souhaitant réserver des moutons pour des particuliers devront préalablement se rapprocher des abatteurs pour disposer d’un créneau horaire en fonction du nombre de moutons à abattre. Ils auront la responsabilité d’acheminer ou de faire acheminer par un professionnel les moutons à l’abattoir où la carcasse sera à retirer par le client à l’heure convenue avec le responsable de l’abattoir. L’abattage peut s’échelonner sur deux ou trois jours.

La préfecture indique aussi que « des prestations d’abattage rituel pour l’Aïd sont proposées dans des abattoirs des départements voisins. Pour le Rhône : abattoirs de Corbas, Saint Romain de Popey, abattoir temporaire de Givors. Pour la Haute-Loire : abattoirs de Brioude et Polignac. Pour l’Ain : abattoirs de Bourg-en-Bresse, Illiat et Valserhône ».

Les sanctions

Le cabinet de la préfète assure que des contrôles seront réalisés par les services de l’État pour garantir le respect de la réglementation et rappelle que :

- le transport d’animaux vivants dans des conditions ne satisfaisant pas à leur bien-être est une infraction punie d’une amende de 750 € ;

- le recours à l’abattage hors abattoir est un délit réprimé par une peine de six mois d’emprisonnement et 15 000 € d’amende.

De plus, « l’abattage clandestin présente des risques au regard de la santé animale, de la protection animale et de la protection de l’environnement et fait encourir des risques sanitaires aux consommateurs puisque la viande et les abats ne seront pas issus de carcasses d’animaux inspectés et désignés propres à la consommation par les services vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations ».

 

LGF d’après communiqué