Tour de France 2022
Plus qu’une semaine pour élire la fresque ligérienne

Pour le compte de sa 13e étape, la course cycliste incontournable partait de Bourg d’Oisans (38) pour arriver à Saint-Etienne le 15 juillet, également ville-départ de l’étape suivante. A Lorette, ville traversée par la course, la FDSEA et les Jeunes agriculteurs du département se sont alors mobilisés à travers différentes animations.

Plus qu’une semaine pour élire la fresque ligérienne
Une quarantaine de personnes se sont mobilisées pour réaliser une fresque smiley dans le cadre du concours Les agris aiment le Tour.

Si la météo caniculaire a pu freiner les performances des coureurs cyclistes, ce n’était pas le cas de l’enthousiasme du public, venu encourager le peloton. Pour François Garrivier, vice-président de la FDSEA de la Loire, « même s’il faisait très chaud, je garde surtout en mémoire une très bonne ambiance. On a vu une vraie convivialité avec les agriculteurs et un réel partage avec les Lorettois, de tous âges. »

Fresque déployée, immersion dans la Caravane…

Qui dit convivialité et partage renvoie logiquement à cette fresque élaborée dans le hameau Girard, à Lorette. « Une quarantaine de personnes avaient contribué à sa composition depuis le week-end précédent, avec une majorité d’agriculteurs, mais aussi des gens de la municipalité de Lorette. Tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice ». Composée de filets anti-grêles, de bâches, de compost et de quelques bottes de paille, la fresque, déployée sur un champ de blé moissonné, a été très appréciée. 

Luttant pour la première place dans la course aux votes qui élira la meilleure réalisation dans le cadre du concours Les agris aiment le Tour, François Garrivier appelait à la mobilisation : « Il faut voter pour nous, c’est quelque chose que l’on souhaite vraiment, on le mérite et on a travaillé pour. Je compte sur les lecteurs de Paysans de la Loire pour nous apporter un coup de pouce. Les votes s’achèveront à la fin du Tour (le 24 juillet, ndlr). » Rendez-vous sur : https://www.fnsea.fr/jeu-concours-les-agris-aiment-le-tour/ 

Satisfait de la diffusion TV et de son impact auprès de millions de téléspectateurs (retransmis dans pas moins de 190 pays), le vice-président garde toutefois un sentiment de frustration. « Malheureusement, cela n’aura pas duré assez longtemps, selon moi. Il fallait privilégier la course, mais on aurait a minima préféré que le plan final dure plus. On reste content d’être passé sur les écrans d’un évènement aussi médiatisé. »

Par ailleurs, François Garrivier souhaitait à nouveau mettre en avant les propos de Chantal Fayelle, conseillère municipale à Lorette : « Pendant trois-quatre jours, nous avons oublié les soucis de la grêle, la sécheresse et autres aléas. Nous étions à l’image du smiley de la fresque, joyeux ». « Mettre en avant ce discours était important, car nous qui hésitions entre deux fresques, ces propos de la conseillère nous ont facilité le choix : celui d’être heureux et de mettre en avant le sourire. Le Tour de France reste un évènement festif et joyeux », poursuivait le vice-président de la FDSEA.

L’immersion dans la Caravane du Tour aura été un autre temps fort. Deux jeunes femmes, une salariée agricole et son amie, ont été choisies pour vivre cette expérience immersive, au contact de la course et du public, durant près de trois heures. Une belle expérience, selon elles, ponctuée d’un moment fort : « lorsque la Caravane est arrivée dans le centre-ville de Lorette, il y avait une vraie communion avec les gens », précisait François Garrivier.

Aborder les problématiques agricoles

Dans la continuité de cette journée, le village d’animations à Lorette regroupait plusieurs stands autour de deux thématiques concernant les sujets agricoles d’actualité : l’emploi et le renouvellement des générations. « C’était la partie la plus difficile, car les gens venaient dans un autre état d’esprit. Cela restait une amorce, un premier contact. L’objectif sera par la suite de rentrer dans des discussions de fond, plus poussées. »

Vendredi dans la matinée, en amont du passage des coureurs, un point presse avait été organisé. Il aura permis de rassembler et de remercier l’ensemble des gens qui ont œuvré, à l’organisation comme à la communication. « Avoir les élus, le maire, le député, le Conseil départemental présents, cela a permis de faire passer des messages autres que les deux thèmes abordés précédemment. Nous avons notamment parlé des aléas climatiques, un sujet d’actualité et l’importance du soutien de l’État dans cette cause. Sans oublier le besoin de retrouver la politique au centre des décisions, plutôt que l’administratif, car on y constate un vrai fossé. », concluait François Garrivier.

Axel Poulain