Matinée technique
RDV : couvrir le sol tout au long de sa rotation
Couvrir le sol : quels intérêts ? Quelles successions de cultures ? Comment valoriser les couverts par le troupeau ? Rendez-vous le 24 mars, à Essertine-en-Donzy, au Gaec Entre Loire et Rhône, pour échanger sur ces thématiques.
Les chambres d’agriculture de la Loire et du Rhône, ainsi que le Smaelt (Syndicat mixte d’aménagement et d’entretien de la Loire et de la Toranche) s’associent pour organiser une matinée technique dont l’objectif est de proposer, autour de trois ateliers, des itinéraires techniques de semis pour éviter les sols nus et assurer une valorisation fourragère aux couverts semés. Le rendez-vous est donné mercredi 24 mars, de 9h30 à 12h30 à Essertine-en-Donzy, lieu-dit La Chapelle (et non à Saint-Martin-Lestra comme prévu initialement).
Nicolas Courtois, spécialiste de l’agriculture de conservation, sera présent pour présenter le semis relais des méteils. Cette technique consiste à semer au plus proche de la récolte du précédent une dérobée d’été et un méteil d’hiver. Après la récolte de la dérobée d’été, le méteil d’hiver, déjà implanté, débutera son développement pendant l’automne. Cet itinéraire permet de limiter les interventions, de couvrir le sol dès la moisson estivale et sécurise le semis du méteil d’hiver indépendamment des conditions automnales. Cette technique a été testée dans les monts du Lyonnais, côté Rhône avec de bons résultats.
Le semis de prairie dans une céréale est aussi une technique qui permet d’éviter d’avoir un sol nu avant l’implantation de la prairie. Pierre Vergiat, conseiller prairie à la Chambre d’agriculture de la Loire, et André Rabut, agriculteur à Montchal, présenteront les clés de l’itinéraire technique pour réussir cette méthode.
Améliorer la qualité des cours d’eau
Lors d’épisodes de fortes pluies, les particules les plus fines du sol sont entraînées par ruissellement vers le cours d’eau. Cela entraîne le colmatage du lit de la rivière, dégradant l’habitat piscicole. Par ailleurs, certains produits phytosanitaires sont adsorbés aux particules de sol, tout comme le phosphore. En cas d’érosion, ces molécules se retrouvent dans l’eau, dégradant ainsi sa qualité. La présence d’un couvert freine le ruissellement, son système racinaire favorise l’infiltration et la cohésion du sol. Ainsi un sol couvert toute au long de l’année limite l’érosion et améliore la qualité des cours d’eau.
