Animaux de boucherie charolais et croisés
Le comice toujours aussi attirant

Les deux grandes écuries accueillent les bovins de boucherie charolais et croisés, présentés par toujours autant d’éleveurs, preuve de leur attachement pour le comice de Feurs. Organisateurs et éleveurs espèrent qu’il en soit de même pour les acheteurs.

Le comice toujours aussi attirant
L’édition 2022 du comice accueille 166 bovins de boucherie charolais et croisés, issus de 54 élevages de la Loire, mais aussi des départements limitrophes (Saône-et-Loire, Puy-de-Dôme, Allier, Rhône).

Le nombre d’animaux de boucherie charolais et croisés est inférieur aux années précédentes, et c’est la tendance dans l’ensemble des concours d’animaux de boucherie. Le président de l’Association du comice de Feurs, Pierre Dosson, l’avait prédit et anticipé. Néanmoins, le nombre d’éleveurs se maintient, ce qui satisfait pleinement les responsables du concours. « Les éleveurs viennent pour valoriser leurs animaux, mais ils disent aussi qu’ils sont présents pour l’ambiance qui règne dans les écuries. » Plusieurs d’entre eux ont confié au président de l’association qu’en cette période post-Covid, « ils ont besoin de se retrouver au comice, même si la conjoncture est compliquée, même s’il y a du travail sur les exploitations ».

166 bovins, 54 élevages

Ainsi, ce concours accueille 166 bovins, issus de 54 élevages de la Loire, mais aussi des départements limitrophes (Saône-et-Loire, Puy-de-Dôme, Allier, Rhône). Arrivés dans la matinée du vendredi, ils sont jugés le samedi en début de matinée. Qui dit moins d’animaux dit aussi moins de juges : quatre jurys de trois personnes et un super-juge, au lieu de 19 juges ces dernières années. Ce n’est qu’à l’issue du jugement que les acheteurs et les visiteurs peuvent pénétrer dans les écuries. Les éleveurs et les organisateurs espèrent qu’ils seront nombreux à franchir les portes ce week-end. Alors que les cours de la viande bovine ont tendance à augmenter, qu’en sera-t-il des prix pratiqués dans les allées du comice ? Difficile à prévoir. Une première tendance pourra déjà être donnée dans l’après-midi du samedi.

Les animaux regagneront leur élevage dimanche en fin de journée, lorsque les visiteurs auront quitté Feurs.

 

LGF