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Aléa climatique

La protection contre la grêle devient stratégique

La grêle provoque chaque année d'importants dégâts sur les cultures annuelles ou pérennes. Les agriculteurs cherchent de plus en plus à s'en protéger grâce à différentes solutions techniques pour limiter les dégâts des grêlons. La question de l'assurance est également à travailler pour la rendre plus accessible.
La protection contre la grêle devient stratégique

Il y a près de 120 ans, dans le Rhône, notamment dans le Beaujolais, les premiers canons à poudre contre la grêle étaient en activité. L’histoire relatée dans la Revue des Deux Mondes, tome 27, publiée en 1905, met en lumière les mêmes questions qu’aujourd’hui : quelle est l’efficacité des dispositifs de lutte contre la grêle censés réduire la taille des grêlons ? Plusieurs solutions sont en place aujourd’hui dans les régions françaises, qui ont pris le relais des tromblons agricoles du début du XXe siècle. On distingue les protections actives, qui cherchent à modifier l’intensité de l’épisode de grêle, des protections passives qui visent à limiter l’impact des grêlons sur les cultures. Certains dispositifs utilisent le même principe de canons à ondes sonores puissantes, d’autres cherchent à ensemencer les cumulonimbus avec des noyaux glaçogènes ; enfin, troisième possibilité, la protection physique avec principalement des filets antigrêle.   Dans le cadre d’installation de protection active, l’intérêt est démultiplié quand la mise en place est collective à l’échelle d’un vignoble par exemple. C’est, par exemple, ce que le Rhône a initié suit...

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