Les cavistes au compte-goutte

A Feurs, la Cave de la Reyne est toujours ouverte, chaque matin. Un choix délibéré de son gérant, Anthony Peycelon. Pour autant, la situation n'est pas florissante, il a dû mettre ses employés en chômage partiel, « je vais réaliser, au mieux, 30 % de mon chiffre habituel.» S'il parvient à vendre aux particuliers, dans des conditions satisfaisantes « globalement, les gens respectent les gestes barrières et c'est le maire lui-même qui est venu m'apporter des masques », il a en revanche perdu toute sa clientèle de bar-restaurants et le milieu associatif « qui en cette saison représente une partie importante de mon activité ». L'annulation des gros événements, le Comice « 50 % de mon chiffre d'affaires mensuel », le concert Radio Scoop, sera très pénalisante. « Ce qui m'inquiète c'est la durée de cette crise... ». En matière d'habitudes de consommation, il note peu de changement avec une clientèle accoutumée à venir chercher du vin à la tireuse. Et de signaler cependant une progression nette du bag-in-box au détriment des bouteilles, « pour revenir moins souvent » et le recul des vins festifs, « j'ai dû vendre deux bouteil...
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