Récolte des fruits : confiance aux travailleurs bulgares

Au pas de course. Jean-Charles Couzon enchaîne les aller-retours entre le verger et le siège de l'exploitation. L'arboriculteur de Cellieu ne masque pas son inquiétude. Malgré la fraîcheur de ces journées (NDLR : entretien réalisé mercredi 10 juin), censée conserver les fruits, les cerises ont souffert des mauvaises conditions cumulées, sécheresse printanière puis humidité, vent... Et malgré les bâches protectrices, elles se détériorent. Certaines resteront sur l'arbre. Et pleine période de production, les cerises de qualité médiocre n'intéressent pas les acheteurs, surtout que le mauvais temps ralentit fortement la consommation de fruits rouges. D'une semaine à l'autre, le prix peut donc être très variable, « selon la qualité et le calibre, ça peut aller de 2 à 5 euros/kilo. » Le choix des Bulgares Le Gaec des Vergers de la Chana a choisi depuis plusieurs années de faire appel à des travailleurs Bulgares pour la cueillette. « Je les emploie en direct », précise-t-il, autrement dit, il ne passe pas par une agence de pre...
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