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Machinisme

Tracteurs : prendre le temps de la réflexion pour faire les bons choix

L’achat d’un tracteur est stratégique pour une exploitation et doit se raisonner en toutes connaissances de cause. Représentant au Sedima (Syndicat national des entreprises de services et distribution du machinisme agricole), le concessionnaire Jean-Christophe Frédière livre son point de vue sur la mécanisation sur le territoire et donne plusieurs points de vigilance au moment du choix d’investissement.

Tracteurs : prendre le temps de la réflexion pour faire les bons choix
En matière de tracteur, la difficulté sur les exploitations du territoire est de trouver le compromis entre puissance et maniabilité.

Dans une exploitation moyenne des monts du Lyonnais ou du Forez en polyculture-élevage, les choix en matière de mécanisation méritent réflexion. « Dans les fermes, je vois souvent trois tracteurs, commente Jean-Christophe Frédière : un tracteur avec chargeuse de 100 à 120 chevaux pour mélangeuse, pailleuse et tous les travaux de manutention. Un deuxième de 130 à 150 chevaux pour les travaux de cultures : récolte, transports, travail du sol. Enfin un troisième, un vieux tracteur qui sert pour les petits travaux : mener la tonne à eau et autres. » La difficulté sur les exploitations du territoire est en effet de trouver le compromis entre puissance et maniabilité. « On vend beaucoup de gros 4 cylindres et quelques 6 cylindres sur les fermes les plus importantes. Mais il faut quand même que l’engin reste maniable. Un tracteur trop grand perd de la polyvalence. » Puissance raisonnable Et si certains ont parfois fait le procès de la surpuissance, le concessionnaire n’est pa...

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