Transition agroécologique : rémunérer les services environnementaux
Les plans bas carbone de réduction de Gaz à effet de serre (GES) et leurs financements rendent l’agriculture plus vertueuse. Mais leurs durées et leurs financements sont limités dans le temps. Tels sont quelques-uns des enseignements du webinaire organisé par le think-tank Pluriagri consacré aux « services environnementaux et à la structuration du marché du carbone ».

Lorsqu’un agriculteur adopte des pratiques agricoles de conservation du sol (rotation longue, travail simplifié du sol et couverts végétaux), davantage de carbone organique est emmagasiné dans le sol. Mais on ne peut pas stocker indéfiniment du carbone dans le sol ! « Au bout d’une petite dizaine d’années, le sol est régénéré et le taux de carbone organique dans le sol plafonne, a déclaré Bernard Giraud, président et cofondateur du fonds Livelihoods (les moyens de vivre). Aussi, on ne pourra pas compter indéfiniment sur l’agriculture pour compenser les émissions de gaz à effet de serre des activités polluantes ». 30 € la tonne Les programmes de stockage de carbone se multiplient dans de nombreux pays. Ils sont élaborés en fonction des moyens disponibles pour les financer. Dans les pays riches, en France notamment, les financements de ces programmes reposent actuellement sur des grands groupes français. Ils investissent dans des opérations onéreuses po...
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