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AOP Bœuf de Charolles

L'excellence mérite une juste reconnaissance

À la veille de son dixième anniversaire, l'AOP Bœuf de Charolles butte encore sur un manque d'enthousiasme de la part de la filière. Mais à l'heure du « Manger moins, manger mieux » et alors que l'élevage charolais se cherche un modèle durable, le Bœuf de Charolles a tout d'une voie d'avenir.
L'excellence mérite une juste reconnaissance

En 2018, 1 236 carcasses bovines (590 tonnes) ont été valorisées dans la filière AOP Bœuf de Charolles, soit une centaine de plus que l'exercice précédent et autant qu'en 2016. Ce sont les chiffres qui ont été présentés lors de l'assemblée générale du syndicat de défense et de promotion de la viande Boeuf de Charolles, lundi 23 septembre à Charolles (71). Le nombre d'élevages habilités progresse d'année en année, pour atteindre 180 en 2018. Il en va de même du nombre de fournisseurs d'animaux (133), avec ce constat toujours étonnant qu'un certain nombre d'exploitations habilitées ne fournissent aucune bête. Une disparité qui va de 0 à plus de 30 animaux valorisés en AOP par exploitation, pour une moyenne en baisse d'un peu plus de 9 bêtes par fournisseur habilité. Pour le président de l'ODG, Jean-François Ravault, c'est un point « à surveiller de près » car la finalité de la démarche a toujours été que les éleveurs en AOP en récoltent une plus-value financière sur leurs exploitations, rappelait-il. À défaut d'un nombre suffisant d'animaux valorisés dans la filière, l'impact n'est pas assez signifiant pour une exploitation qui fait les...

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