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FILIERE CAPRINE

Journées techniques : une traite de qualité pour des mamelles préservées

La qualité du lait de chèvre se dégrade un peu partout dans les bassins de production. L'Anicap, l'interprofession de la filière caprine, a financé un programme de recherche mené par l'institut de l'élevage pour comprendre les causes et apporter des solutions. Deux journées de restitution des travaux sont programmées en Auvergne-Rhône-Alpes.
Journées techniques : une traite de qualité pour des mamelles préservées

« Nous constatons, depuis plusieurs années, une dégradation récurrente de la qualité du lait de chèvre dans toutes les régions, avec des concentrations cellulaires élevées », résume Nathalie Morardet, chargée de mission pour la filière caprine à Auvergne-Rhône-Alpes élevage. Contrairement à la filière bovine, il y a eu très peu d'études sur la traite en production caprine. Pour essayer de comprendre les causes de la dégradation de la qualité du lait de chèvre et mieux connaître les pratiques de traite, l'Anicap, l'interprofession nationale caprine, a financé un programme de recherche centré sur les liens entre la traite et la santé mammaire. Depuis 2015, l'Institut de l'élevage et ses partenaires techniques y travaillent.   Les travaux ont été structurés autour du triptyque animal, machine à traire et trayeur. « Grâce à ce travail, les connaissances ont pu progresser à la fois sur la morphologie et la physiologie de la mamelle ; sur la conception, le fonctionnement et le réglage des installations de traite ; les pratiques de traite et notamment la manipulation du matériel et des animaux et enfin, sur les interactions entre les trois éléments du trip...

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